Genre : Aventure | Langue : |
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Gabriel Knight est un écrivain de romans populaires où l’horreur se mêle subtilement au mystère. Il est aussi le propriétaire d’un magasin de livres rares à la Nouvelle-Orléans, car il faut bien vivre, hein… Pour les besoins de son prochain roman, Gabriel s’intéresse à une série de meurtres vaudous particulièrement horribles. Il enquête donc, aidé en cela par son ami Mosely, l’inspecteur chargé du dossier, et Grace Nakimura, son assistante. Cette enquête, d’abord anodine, lui révèlera sa véritable destinée, son rôle de Schattenjägger hérité des ancêtres (« chasseur d’ombre » en langage teuton).
Je ne dirai qu’un mot : gloire à Jane Jensen ! Oui, ça fait trois mots. Et alors ? Ne détournez pas la conversation par un subterfuge aussi vain que grossier… Pour ceux qui ne le saurait pas, Jane Jensen, la conceptrice du jeu, est aussi une écrivain de grand talent. Alors imaginez un peu ça : un jeu avec une intrigue agencée au cordeau, parfaite de cohérence, et des personnages charismatiques ; bref, digne des meilleurs romans fantastiques. Imaginez également une ambiance envoûtante, lourde de menaces incertaines, le tout bercé par les rythmes endiablés des orchestres cajuns et des percussionnistes solitaires… Bref, l’ambiance de la Nouvelle-Orléans, une ville à la fois gaie et inquiétante, chargée d’un passé mystérieux et inavouable. Rajoutez à ça une double-intrigue, mêlant l’Allemagne et les crimes vaudous de la Nouvelle-Orléans ; Saupoudrez l’ensemble d’une partition musicale du génial Robert Holmes, capable d’engendrer l’angoisse comme la gaieté. Vous y êtes ? Eh non, vous ne rêvez pas ! Il s’agit de « Gabriel Knight : Sins of the fathers ». Vous l’aurez compris : je conseille vivement le téléchargement de ce jeu.
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